En août 2022, à Dole, la température est montée à 39,8°. Les climatologues n’excluent plus des pics à 50° C l’été dans les prochaines décennies sur tout le pays. Les villes deviennent vulnérables en raison d’îlot de chaleur urbain : les rues imperméables, les revêtements sombres, le bâti dense emmagasinent la chaleur et font des villes d’immenses radiateurs la nuit l’été.
Ces températures extrêmes menacent la santé humaine, l’approvisionnement en eau, les récoltes futures et même la biodiversité.
Ainsi, les villes doivent s’adapter au changement climatique en anticipant les futures canicules, sécheresses et inondations que nous subirons. Nous devons faire de nos villes des « villes résilientes ».
A cet égard, notre groupe a pris ses responsabilités et a proposé, en 2020, au Maire de mettre en place un groupe de travail sur la végétalisation de notre ville afin d’éviter l’effet d’étuve en centre-ville et dans les quartiers, de diminuer la température dans les endroits les plus sensibles pour la population. La végétalisation vise aussi à amoindrir les effets des sécheresses et inondations.
Mais, peu encline à travailler avec l’opposition, l’équipe municipale n’a pas saisi notre « main tendue » et le groupe de travail ne se réunit plus.
La municipalité doit prendre sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique, et ce, avec toutes les bonnes volontés.