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Il n’y a pas lieu de se réjouir de la pose de la 1ère pierre des futurs blocs de chirurgie.

Hôpital Louis Pasteur
En effet, au fil des années, l’ARS a appliqué les directives gouvernementales au nom d’une seule logique comptable et l’hôpital Pasteur a été méthodiquement privé de ses possibilités de remplir sa mission auprès des patients (fermeture de lits, de services, de postes) jusqu’à la l’arrêt le 1er avril dernier de la chirurgie conventionnelle et d’urgence.

Notre hôpital public ne pratique donc plus que des interventions en chirurgie ambulatoire (entrée et sortie la même journée). C’est le CHU de Besançon qui a pris le relais pour la chirurgie d’hospitalisation et d’urgence mais celui-ci, face à la pénurie de soignants, est en difficulté pour prendre en charge les patients de Dole, et certains, faute de pouvoir être accueillis dans des délais raisonnables, se tournent vers le privé avec souvent des dépassements d’honoraires importants.

Ce fonctionnement qui ajoute de la difficulté à la difficulté n’est pas acceptable !

Et ce ne sont pas les investissements dans de nouveaux blocs de chirurgie ambulatoire qui permettront un meilleur accès aux soins de proximité sans une place dédiée à la chirurgie conventionnelle et d’urgence.

Et comment ne pas s’interroger sur l’avenir de la chirurgie publique à Dole ?