Déjeuner à la cantine est l'assurance d'avoir un repas équilibré de qualité notamment pour les enfants de familles précaires.
On y apprend les règles de vie sociale et le lien a été fait sur l’impact de la restauration scolaire et l’attention des élèves lors des apprentissages. La restauration scolaire revêt donc une dimension éducative, de citoyenneté et de santé publique. Elle doit aussi avoir une dimension de justice sociale. Encore faut-il que tous les enfants puissent y avoir accès, qu’une véritable tarification sociale soit mise en place. Certaines municipalités proposent différentes tranches tarifaires adaptées aux revenus des parents comme à Lons-le-Saunier où le prix du repas le moins cher est à 1,40 € et le plus élevé à 6 €. A Dole, deux tranches seulement : 4 € pour le plein tarif, 2,50 € pour les familles dont le quotient familial annuel est inférieur à 300 euros. De nombreuses familles modestes ne peuvent en bénéficier et pour les plus précaires le tarif reste trop élevé car s’ajoute le coût de la garderie du midi. Peut-on encore parler de tarification sociale ? Favoriser l'accès à la cantine pour tous en proposant une véritable tarification sociale progressive est un choix politique, celui de lutter contre les inégalités sociales et donner la priorité aux enfants, donc à notre avenir.