Une fracture, une opération de la hanche, un accident de la route… Ce ne serait plus à l’hôpital Louis Pasteur que les patients seraient pris en charge mais à Besançon et cela pour toute intervention en urgence ou qui nécessiterait une hospitalisation. Malgré la mobilisation de la population, des élu.e.s, des soignant.e.s, du Comité de défense des hôpitaux publics, l’ARS applique, au nom d’une logique comptable, les directives gouvernementales. Après la fermeture, ces dernières années, de services (réanimation), de lits, et la suppression de postes, ce serait le coup de grâce porté à ce service public garant de l’égalité pour l’accès aux soins sur notre bassin de vie qui représente 100 000 personnes ! Il n’est pas acceptable, alors que la santé est un droit, que la population perde cet accès aux soins de proximité. Ce serait une atteinte au rayonnement de Dole et à son attractivité. Ensemble, continuons à nous rassembler pour le droit à la santé et exigeons le maintien de la chirurgie conventionnelle à l’hôpital Pasteur. Notre hôpital doit vivre !