Nous écrivions dans le numéro précédent de ce magazine la nécessité de végétaliser la ville au regard du changement
climatique pour limiter les îlots de chaleur, limiter les effets de la sécheresse et des inondations, et ainsi rendre notre ville vivable dans un futur (maintenant) proche. Des villes ont entamé leur mutation pour s'adapter à ces changements. Lons-le-Saunier. Besançon, Dijon, pour ne citer que quelques villes proches, en végétalisant des cours d’écoles : retrait du bitume pour des sols plus perméables grâce à des matériaux drainants permettant aux eaux pluviales de s’infiltrer sur place, plantation de végétaux pour diminuer la température des fortes chaleurs et ainsi avoir des îlots de fraîcheur pour les écoliers. A Dole, la prise de conscience peine à se faire. Ainsi la cour d’école de l’école Wilson récemment rénovée a reçu un revêtement goudronné.
Il s’agit ici aussi de diversifier les espaces des cours de récréation (zones calme, dynamique, pédagogique, naturel).
Pour le bien-être de nos enfants, il est temps que la Ville, à l’exemple de ses consœurs, adapte en concertation avec les enseignants les cours d’école au changement climatique.
Sur ses compétences, la Ville se doit de prendre sa part dans lutte contre le changement climatique et d’agir fort et vite comme nous en enjoint le GIEC.